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Comment devenir coursier

Comment devenir couriser
Ecrit par La rédaction

Devenir coursier, c’est exercer un métier qui allie liberté, flexibilité et contact humain. Que ce soit à vélo, à moto ou en voiture, le coursier a pour mission de livrer des objets, des plis ou des paquets d’un point A à un point B, dans les meilleurs délais et en respectant les règles de sécurité. Mais comment devenir coursier ? Quelles sont les conditions requises, les avantages et les inconvénients de ce métier ? Quelles sont les démarches à suivre pour se lancer dans cette activité ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour devenir coursier et créer une entreprise de ce type.

Les conditions pour devenir coursier

Pour devenir coursier, il n’y a pas de diplôme obligatoire. C’est un métier accessible sans qualification particulière. Les employeurs recherchent avant tout des candidats ayant un permis de conduire, une bonne connaissance de la ville, une bonne condition physique ainsi qu’une capacité à gérer le stress et les imprévus.

Le permis de conduire

Le permis de conduire est indispensable pour exercer le métier de coursier. Selon le type de véhicule utilisé, il faut posséder le permis A (pour les motos) ou le permis B (pour les voitures). Pour les vélos, il n’y a pas besoin de permis, mais il faut respecter le code de la route.

La connaissance de la ville

La connaissance de la ville est un atout majeur pour le coursier. Il doit savoir se repérer facilement et choisir le meilleur itinéraire pour optimiser son temps et sa consommation de carburant. Il doit également connaître les zones à éviter, les sens interdits, les rues piétonnes, etc. L’utilisation d’un GPS peut être utile, mais ne remplace pas une bonne maîtrise du terrain.

La condition physique

La condition physique est également importante pour le coursier. Il doit être capable de supporter des efforts physiques répétés, notamment s’il utilise un vélo. Il doit également être résistant au froid, à la pluie, à la chaleur et à la pollution. Il doit porter un casque et des vêtements adaptés pour se protéger des intempéries et des accidents.

La gestion du stress et des imprévus

La gestion du stress et des imprévus est une compétence essentielle pour le coursier. Il doit faire face à la pression des clients, qui exigent une livraison rapide et sans dommage. Il doit également s’adapter aux aléas du trafic, aux pannes, aux retards, aux erreurs d’adresse, etc. Il doit savoir rester calme et professionnel en toutes circonstances.

Les avantages et les inconvénients de devenir coursier

Devenir coursier présente des avantages et des inconvénients qu’il faut bien peser avant de se lancer dans cette activité.

Les avantages

  • La liberté : le coursier peut choisir ses horaires, ses jours de travail et ses zones de livraison. Il peut également travailler pour plusieurs employeurs ou plateformes en même temps.
  • La flexibilité : le coursier peut adapter son activité en fonction de ses besoins et de ses envies. Il peut augmenter ou diminuer son volume de livraisons selon ses disponibilités et ses objectifs financiers.
  • Le contact humain : le coursier est en relation avec les clients et les restaurateurs. Il peut nouer des liens avec eux et leur apporter satisfaction et sourire.
  • L’épanouissement : le coursier peut prendre plaisir à exercer son métier. Il peut découvrir sa ville sous un autre angle, profiter du grand air et du mouvement.

Les inconvénients

  • La précarité : le coursier n’a pas de contrat de travail ni de salaire fixe. Il est rémunéré à la course ou au kilomètre. Ses revenus dépendent donc du nombre de livraisons qu’il effectue et des tarifs pratiqués par les plateformes ou les employeurs.
  • Les charges : le coursier doit assumer les frais liés à son activité, tels que l’achat et l’entretien du véhicule, le carburant, l’assurance, les impôts, etc. Il doit également cotiser au régime social des indépendants.
  • Les risques : le coursier est exposé à des risques d’accident, de vol, de perte ou de détérioration des colis. Il doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle pour se couvrir en cas de dommage causé à un tiers.
  • La concurrence : le coursier doit faire face à une concurrence accrue, notamment avec l’essor des plateformes de livraison en ligne. Il doit se démarquer par sa rapidité, sa fiabilité et sa qualité de service.

Les démarches pour devenir coursier

Pour devenir coursier, il faut suivre quelques démarches administratives et juridiques.

Le statut juridique

Le coursier peut choisir entre deux statuts juridiques : salarié ou indépendant.

Le statut de salarié implique de travailler pour une entreprise ou une société de courses qui fournit le véhicule, le matériel et les missions. Le coursier bénéficie alors d’un contrat de travail, d’un salaire mensuel garanti, de congés payés, d’une protection sociale, etc. Il doit cependant respecter les directives et les horaires imposés par son employeur.

Le statut d’indépendant implique de travailler pour son propre compte ou pour des plateformes de livraison en ligne. Le coursier dispose alors d’une plus grande autonomie et d’une meilleure rémunération à la course. Il doit cependant s’occuper de son véhicule, de son matériel et de sa clientèle. Il doit également créer son entreprise et choisir son régime fiscal et social.

La création d’entreprise

Pour créer son entreprise, le coursier doit effectuer plusieurs démarches :

  • Déclarer son activité auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) ou du portail auto-entrepreneur. Il obtient alors un numéro SIREN et un code APE.
  • Choisir un régime fiscal : réel ou micro-entreprise. Le régime micro-entreprise est le plus simple et le plus avantageux pour les débutants. Il permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires et d’une exonération de TVA.
  • Choisir un régime social : régime général ou régime micro-social. Le régime micro-social simplifie le calcul et le paiement des cotisations sociales. Il permet également d’accéder à l’ACCRE (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise).
  • Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) pour se protéger en cas de dommage causé à un tiers lors d’une livraison.
  • Obtenir une attestation de capacité de transport si le coursier utilise un véhicule motorisé de plus de 3,5 tonnes. Cette attestation s’obtient après une formation et un examen.
  • S’inscrire au registre national des transporteurs routiers (RNT) si le coursier utilise un véhicule motorisé de moins de 3,5 tonnes. Cette inscription est gratuite et obligatoire.

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