Economie

La crise économique du coronavirus : à quoi faut-il s’attendre ? 

Personne se tenant au courant du coronavirus
Ecrit par La rédaction

Aujourd’hui, il est encore difficile de décrire de manière exacte l’ampleur de la crise économique liée à la pandémie de coronavirus. Depuis l’aggravation de l’épidémie, début mars, les bourses n’ont cessé de chuter. Selon le Fonds monétaire international (FMI), c’est la première fois dans l’histoire qu’une maladie a eu de telles conséquences économiques. À quoi doit-on nous attendre ? Quel est l’avenir de l’économie dans le monde ?  

COVID-19 : les premières conséquences  

Depuis le début du mois de février, le coronavirus a commencé à s’étendre dans le monde entier. Les principaux pays touchés, en dehors de la Chine, sont la France, l’Espagne, l’Italie ou encore les États-Unis.  

En plus de la crise sanitaire qui a provoqué de nombreux décès, ces grandes nations ont directement été touchées économiquement. Ainsi, la majorité des commerces ont dû fermer leur porte : 

  • Restaurant ; 
  • Café ; 
  • Coiffure ; 
  • Boulangerie ; 
  • Pâtisserie ; 
  • Brasserie ; 
  • Bar ; 
  • Magasins de vêtements.  

Il est évident que le COVID-19 a provoqué la fermeture définitive de nombreux commerces. Ne pouvant plus subvenir à leurs besoins, certains commerçants ne pourront pas directement repartir à la fin de la crise.  

Coronavirus : l’aide de l’État sera-t-elle suffisante ?  

Selon les instituts de conjoncture économique, il y aurait une augmentation de 25 % des faillites des entreprises dans le monde entier d’ici les prochains mois.  

Cette crise sanitaire a dû pousser les gouvernants de plusieurs pays à prendre des mesures dans le but d’aider leurs habitants comme le report du paiement des charges patronales par exemple.  

Depuis le début de la crise, de nombreuses TPE, des travailleurs indépendants ont dû avoir recours au fonds de solidarité. Celui-ci leur permettrait de bénéficier d’une somme de 1500 € par mois accordée par l’État dans le cas où ces entreprises auraient perdu plus de 50 % de leurs chiffres d’affaires en comparaison à l’exercice annuel précédent.  

Aujourd’hui, il est toujours difficile d’évaluer l’ampleur de cette crise par rapport à celles de 2008 ou de 1929 par exemple. De plus, les rapprochements entre ces différentes crises sont inutiles.  

La crise économique pour la France : que faut-il savoir ? 

Selon une projection réalisée par les instituts de conjoncture, plus de 58 000 entreprises vont faire faillite d’ici la fin de la crise. Étant donné que personne n’est encore capable de déterminer la date de fin de crise, ce nombre risque d’augmenter progressivement, ce qui représenterait plus de 15 % de faillites parmi les entreprises françaises.  

Cependant, l’économie de la France peut encore « se reposer » aujourd’hui sur des secteurs dont la crise est synonyme de « bonne affaire ». En effet, certaines entreprises n’ont jamais autant fonctionné qu’avant le début de la propagation du coronavirus.  

Nous pouvons par exemple citer les entreprises qui vendent des vitres en plastique qui sont maintenant obligatoires pour le respect des gestes barrières dans les commerces, les pharmacies ou les taxis.  

Ce qui est sûr, c’est que l’économie mondiale n’est jamais tombée aussi bas depuis la crise de 1929. Son avenir dépendra fortement des décisions gouvernementales prises et des stratégies de relance économique appliquées par les entreprises à l’issue de la crise du COVID-19.  

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